VI. Le trésor de Dieu

L'Éveil du Rêve

VI. Le trésor de Dieu

Nous sommes la volonté conjointe de la Filialité, dont l’Entièreté est pour tous. Nous commençons le voyage de retour en partant ensemble, et nous rassemblons nos frères tout en continuant ensemble. Chaque gain que nous faisons en force est offert à tous, afin qu’eux aussi puissent mettre de côté leur faiblesse et nous ajouter leur force. L’accueil de Dieu nous attend tous, et Il nous accueillera comme je t’accueille. N’oublie pas le Royaume de Dieu pour quoi que ce soit que le monde a à t’offrir.


Le monde ne peut rien ajouter à la puissance et à la gloire de Dieu et de Ses saints Fils, mais il peut rendre les Fils aveugles au Père s’ils le contemplent. Tu ne peux pas contempler le monde et connaître Dieu. Un seul est vrai. Je suis venu te dire que ce n’est pas à toi de choisir lequel est vrai. Si c’était le cas, tu te serais détruit toi-même. Or Dieu ne voulait pas la destruction de Ses créations, les ayant créées pour l’éternité. Sa Volonté t’a sauvé, point de toi-même mais de l’illusion de toi-même. Il t’a sauvé pour toi-même.


Glorifions Celui Que nie le monde, car sur Son Royaume le monde n’a aucun pouvoir. Nul que Dieu a créé ne peut trouver la joie en quoi que ce soit, sauf en l’éternel; non pas qu’il soit privé de quoi que ce soit d’autre, mais parce que rien d’autre n’est digne de lui. Ce que Dieu et Ses Fils créent est éternel, et en cela et cela seul est Leur joie.


Écoute l’histoire du fils prodigue et apprends ce qu’est le trésor de Dieu et le tien : Ce fils d’un père aimant avait quitté sa demeure et pensait avoir tout gaspillé pour rien qui vaille quoi que ce soit, bien qu’il n’eût pas compris alors cette absence de valeur. Il avait honte de retourner chez son père, parce qu’il pensait l’avoir blessé. Or lorsqu’il rentra chez lui, le père l’accueillit avec joie, parce que le fils lui-même était le trésor de son père. Il ne voulait rien d’autre.


Dieu ne veut que Son Fils parce que Son Fils est Son seul trésor. Tu veux tes créations comme Il veut les Siennes. Tes créations sont ton don à la Sainte Trinité, créées par gratitude pour ta création. Elles ne te quittent pas plus que tu n’as quitté ton Créateur, mais elles étendent ta création comme Dieu S’étendit Lui-même à toi. Les créations de Dieu Lui-même peuvent-elles trouver la joie dans ce qui n’est pas réel? Et qu’y a-t-il de réel hormis les créations de Dieu et celles qui sont créées comme les Siennes? Tes créations t’aiment comme tu aimes ton Père pour le don de la création. Il n’y a pas d’autre don qui soit éternel; par conséquent, il n’y a pas d’autre don qui soit vrai. Comment, donc, peux-tu accepter ou donner quoi que ce soit d’autre, et attendre de la joie en retour? Et quoi d’autre que la joie pourrais-tu vouloir ? Tu n’as fait ni toi même ni ta fonction. Tu n’as fait que prendre la décision d’être indigne des deux. Or tu ne peux pas te rendre indigne parce que tu es le trésor de Dieu, et ce qu’il estime est estimable. Sa valeur ne peut faire question, parce que cette valeur réside en ce que Dieu Lui-même Se partage avec lui, et en établit à jamais la valeur.


Ta fonction est d’ajouter au trésor de Dieu en créant le tien. Sa Volonté vers toi est Sa Volonté pour toi. Il ne voudrait pas te refuser la création parce que Sa joie est en elle. Tu ne peux trouver la joie, si ce n’est comme Dieu le fait. Sa joie résidait en ta création, et Il étend Sa Paternité à toi pour que tu puisses t’étendre toi-même comme Il l’a fait. Tu ne comprends pas cela parce que tu ne Le comprends pas. Nul qui n’accepte pas sa fonction ne peut comprendre ce qu’elle est, et nul ne peut accepter sa fonction à moins de connaître ce qu’il est. La création est la Volonté de Dieu. Sa Volonté t’a créé pour créer. Ta volonté n’a pas été créée séparée de la Sienne, ainsi tu dois vouloir comme Il veut.


Une «volonté qui ne veut pas» ne signifie rien; c’est une contradiction dans les termes qui, de fait, ne signifie rien. Quand tu penses que tu ne veux pas vouloir avec Dieu, tu ne penses pas. La Volonté de Dieu est Pensée. Elle ne peut pas être contredite par la pensée. Dieu ne Se contredit pas Lui-même, et Ses Fils, qui sont pareils à Lui, ne peuvent contredire ni eux-mêmes ni Lui. Or leur pensée est si puissante qu’ils peuvent même emprisonner l’esprit du Fils de Dieu, s’ils choisissent de le faire. Certes, ce choix fait que la fonction du Fils de Dieu est de lui-même inconnue, mais jamais de son Créateur. Et parce qu’elle n’est pas inconnue de son Créateur, elle lui est à jamais connaissable.


Il n’y a jamais qu’une question que tu devrais te poser : « Est-ce que je veux connaître la Volonté de mon Père pour moi?» Il ne la cachera pas. Il me l’a révélée parce que je la Lui ai demandée, et j’ai appris de ce qu’il avait déjà donné. Notre fonction est de travailler ensemble, parce que séparés l’un de l’autre nous ne pouvons pas fonctionner du tout. Toute la puissance du Fils de Dieu réside en nous tous, mais en aucun de nous seul. Dieu ne veut pas que nous soyons seuls parce qu’Il ne veut pas être seul. C’est pourquoi Il a créé Son Fils et lui a donné le pouvoir de créer avec Lui. Nos créations sont aussi saintes que nous le sommes, et nous sommes les Fils de Dieu Lui même, aussi saints qu’il l’est. Par nos créations, nous étendons notre amour et nous augmentons ainsi la joie de la Sainte Trinité. Tu ne comprends pas cela, parce que toi qui es le Propre trésor de Dieu, tu ne te considères pas comme précieux. Étant donné cette croyance, tu ne peux rien comprendre.


Je partage avec Dieu la connaissance de la valeur qu’il t’accorde. Ma dévotion pour toi est de Lui, étant née de ma connaissance de moi-même et de Lui. Nous ne pouvons pas être séparés. Ceux que Dieu a joints ne peuvent être séparés, et Dieu a joint tous Ses Fils à Lui-même. Peux-tu être séparé de ta vie et de ton être ? Le voyage à Dieu n’est que le nouveau réveil de la connaissance de là où tu es toujours, et de ce que tu es à jamais. C’est un voyage sans distance vers un but qui n’a jamais changé. La vérité ne peut être qu’expérimentée. Elle ne peut être ni décrite ni expliquée. Je peux te rendre conscient des conditions de la vérité, mais l’expérience est de Dieu. Ensemble nous pouvons remplir ses conditions, mais c’est d’elle-même que la vérité se fera jour en toi.


Ce que Dieu a voulu pour toi est à toi. Il a donné Sa Volonté à Son trésor, dont c’est le trésor. Ton coeur est là où est ton trésor, comme le Sien. Toi qui es aimé de Dieu, tu es entièrement béni. Apprends cela de moi et libère la sainte volonté de tous ceux qui sont aussi bénis que toi.

Merci!

Namhâ