JE NE SUIS SOUMIS À AUCUNE LOI, SAUF CELLES DE DIEU/DÉESSE OU L’AMOUR
Nous avons vu plus tôt combien de choses insensées t’ont semblé être le salut. Chacune t’a emprisonné avec des lois aussi insensées qu’elle même. Tu n’es pas lié par elles. Or pour comprendre qu’il en est ainsi, tu dois d’abord te rendre compte que le salut ne réside pas là. Tant que tu le cherches en des choses qui n’ont pas de signification, tu te lies à des lois qui n’ont aucun sens. Ainsi tu cherches à prouver que le salut est là où il n’est pas.
Aujourd’hui nous nous réjouirons que tu ne puisses pas le prouver. Car si tu le pouvais, tu chercherais pour toujours le salut là où il n’est pas, et jamais tu ne le trouverais. L’idée d’aujourd’hui te dit encore une fois combien le salut est simple. Cherche-le là où il t’attend, et c’est là que tu le trouveras. Ne cherche nulle part ailleurs, car il n’est nulle part ailleurs.
Pense à la liberté qu’il y a à reconnaître que tu n’es pas lié par toutes les lois étranges et distordues que tu as échafaudées pour te sauver. Tu penses vraiment que tu mourrais de faim si tu n’avais pas des tas de bandes de papiers verts et des piles de disques métalliques. Tu penses réellement qu’une pastille ronde ou qu’un quelconque liquide projeté dans tes veines par une aiguille pointue préviendront la maladie et la mort. Tu penses vraiment que tu es seul à moins qu’un autre corps ne soit avec toi.
C’est l’insanité qui pense ces choses. Tu les appelles lois et tu les ranges sous différents noms dans un long catalogue de rituels qui n’ont aucune utilité et ne servent aucun but. Tu penses que tu dois obéir aux “lois” de la médecine, de l’économie et de la santé. Protège le corps et tu seras sauvé.
Ce ne sont pas des lois mais de la folie. Le corps est mis en danger par l’esprit qui se blesse lui-même. Le corps ne souffre que pour que l’esprit ne voie pas qu’il est sa propre victime. La souffrance du corps est un masque que tient l’esprit pour cacher ce qui souffre réellement. Il ne veut pas comprendre qu’il est son propre ennemi, qu’il s’attaque lui-même et qu’il veut mourir. C’est de cela que tes <lois> voudraient sauver le corps. C’est pour cela que tu penses être un corps.
Il n’y a d’autres lois que les lois de Dieu/Déesse. Cela a besoin d’être répété, maintes et maintes fois, jusqu’à ce que tu te rendes compte que cela s’applique à tout ce que tu as fait en opposition à la Volonté de Dieu/Déesse. Ta magie ne signifie rien. Ce qu’elle est censée sauver n’existe pas. Seulement ce qu’elle est censée cacher te sauvera.
Les lois de Dieu/Déesse ne peuvent jamais être remplacées. Nous consacrerons cette journée à nous réjouir qu’il en soit ainsi. Ce n’est plus une vérité que nous voudrions cacher. Nous nous rendons compte plutôt que c’est une vérité qui garde libres à jamais. La magie emprisonne, mais les lois de Dieu/Déesse rendent libre. La lumière est venue parce qu’il n’y a d’autres lois que les Siennes.
Aujourd’hui nous commencerons les périodes d’exercice plus longues par une brève revue des différentes sortes de < lois > aux-quelles nous avons cru devoir obéir. Parmi celles-ci pourraient compter, par exemple, les < lois > de la nutrition, de l’immunisation, de la médication et de la protection du corps d’innombrables façons. Continue ta réflexion: tu crois aux < lois > de l’amitié, des “bonnes” relations et de la réciprocité. Tu penses peut-être même qu’il y a des lois qui stipulent ce qui est à Dieu/Déesse et ce qui est à toi. De nombreuses < religions > sont fondées là-dessus. Elles ne voudraient pas sauver mais damner au nom du Ciel. Pourtant elles ne sont pas plus étranges que ces autres < lois > auxquelles tu maintiens qu’il faut obéir pour assurer ta sécurité.
Il n’y aucune loi, sauf celles de Dieu/Déesse. Écarte aujourd’hui toutes sottes croyances magiques et tiens ton esprit dans un état silencieux ou il est prêt à entendre la Voix qui te dit la vérité. Tu écouteras Celui Qui dit qu'il n'y a pas de perte sous les lois de Dieu/Déesse. Nul paiement n'est donné ni
reçu. Il ne peut se faire d’échange, il n’y a pas de substitut; et rien n’est remplacé par quelque chose d’autre. Les lois de Dieu/Déesse donnent pour toujours et ne prennent jamais.
Entends Celui Qui te dit cela et rends-toi compte comme sont sottes les < lois > dont tu pensais qu’elles soutenaient le monde que tu pensais voir. Puis continue à écouter. Il t’en dira plus. Sur l’Amour que Père/Mère a pour toi. Sur la joie infinie qu’Il/Elle t’offre. Sur la soif qu’Il/Elle a de Son Fils et Sa Fille, créé pour être Son canal pour la création; Lui nié par sa croyance en l’enfer.
Ouvrons-Lui aujourd’hui Ses canaux, et que Sa Volonté s’étende à travers nous jusqu’à Lui. Ainsi la création est infiniment augmentée. Sa Voix nous parlera de cela, aussi bien que des joies du Ciel que Ses lois gardent à jamais illimitées. Nous répéterons l’idée d’aujourd’hui jusqu’à ce que nous ayons écouté puis compris qu’il n’y a aucune loi, sauf celles de Dieu/Déesse. Alors nous nous dirons, comme une consécration qui conclura la période d’exercice:
JE NE SUIS SOUMIS À AUCUNE LOI, SAUF CELLES DE DIEU/DÉESSE
Nous répéterons cette consécration aussi souvent que possible aujourd’hui; au moins quatre ou cinq fois par heure ainsi qu’en réponse à toute tentation de nous sentir soumis à d’autres lois au cours de la journée. Par là nous déclarons que nous sommes libres de tout danger et de toute tyrannie. Par là nous admettons que Dieu/Déesse est notre Père/Mère, et que Sa Fille et Son Fils est sauvé.
Extrait: Un Cours en Miracles Leçon 76
Avec amour
Namhâ
RIEN DE RÉEL NE PEUT ÊTRE MENACÉ. RIEN D’IRRÉEL N’EXISTE. EN CELA RÉSIDE LA PAIX DE DIEU/DÉESSE OU L’AMOUR.
Ainsi commence UN COURS EN MIRACLES. Il fait une distinction fondamentale entre le réel et l’irréel; entre la connaissance et la perception. La connaissance est vérité, sous une seule loi, la loi de l’amour ou de Dieu/Déesse. La vérité est inaltérable, éternelle et non ambiguë. Elle peut ne pas être reconnue mais elle ne peut pas être changée. Elle s’applique à tout ce que Dieu/Déesse a crée, et seul ce qu’Il/Elle a crée est réel. Elle est au-delà de l’apprentissage parce qu’elle est au-delà du temps et des processus. Elle n’a pas d’opposé; pas de commencement ni de fin. Elle est, tout simplement.
Le monde de la perception, par contre, est le monde du temps, du changement, des commencements et des fins. Il est basé sur l’interprétation et non sur des faits. C’est le monde de la naissance et de la mort, fondé sur la croyance dans le manque, la perte, la séparation et la mort. Il s’apprend plutôt qu’il n’est donné; il est sélectif dans ses perceptions, instable dans son fonctionnement et inexact dans ses interprétations.
De la connaissance et de la perception respectivement surgissent deux systèmes de pensée distincts qui sont à tous égards l’opposé l’un de l’autre. Dans le champ de la connaissance, aucune idée n’existe à part de Dieu/Déesse, car Dieu/Déesse et Sa création partagent une même Volonté. Toutefois, le monde de la perception est fait par la croyance en des opposés et en des volontés séparées qui sont en conflit perpétuel les unes avec les autres ainsi qu’avec Dieu/Déesse. Ce que la perception voit et entend paraît être réel parce qu’elle ne laisse monter à la conscience que ce qui est conforme aux souhaits de celui qui perçoit. Cela mène à un monde d’illusion, un monde qui a constamment besoin de défenses précisément parce qu’il n’est pas réel.
Quand tu es pris dans le monde de la perception, tu es pris dans un rêve. Tu ne peux pas t’échapper sans aide parce que tout ce que tes sens te montrent ne fait que témoigner de la réalité du rêve. Dieu/Déesse a fourni la Réponse, la seule Issue, la véritable Aide. C’est la fonction de Sa Voix, Son Saint-Esprit, d’agir comme Médiateur entre les deux mondes. Il peut le faire parce que, alors d’une part Il connaît la vérité, d’autre part Il sait aussi reconnaître nos illusions, mais sans y croire. Le but du Saint-Esprit est de nous aider à échapper du monde du rêve en nous enseignant comment renverser notre façon de penser et désapprendre nos erreurs. Le pardon est le grand outil d’apprentissage au moyen duquel le Saint-Esprit nous aide à opérer ce renversement. Toutefois, le Cours a sa propre définition de ce qu’est réellement le pardon, tout comme il a sa propre façon de définir le monde.
Le monde que nous voyons ne fait que refléter notre propre cadre de référence___les idées dominantes, les souhaits et les émotions dans nos esprits. < La projection fait la perception> . Nous regardons d’abord au-dedans, et nous décidons quel genre de monde nous voulons voir, puis nous projetons ce monde à l’extérieur, faisant de lui la vérité telle que nous la voyons. Ce qui le rend vrai, ce sont les interprétations que nous donnons de ce que nous voyons. Si nous utilisons la perception pour justifier nos propres erreurs ___ notre colère, nos impulsions à attaquer, notre manque d’amour sous n’importe quelle forme___, nous verrons un monde de mal, de destruction, de malice, d’envie et de désespoir. Nous devons apprendre à pardonner tout cela, non pas parce que nous somme <bons> et <charitables> mais parce que ce que nous voyons n’est pas vrai. Nous avons distordu le monde par nos défenses tordues, et nous voyons donc ce qui n’est pas là. Comme nous apprenons à reconnaître nos erreurs de perceptions, nous apprenons aussi à regarder plus loin ou à < pardonner>. En même temps nous nous pardonnons à nous-mêmes en regardant passé nos concepts de soi distordus vers le Soi que Dieu/Déesse a créé nous et en nous.
Le péché est défini comme un < manque d’amour >. Puisque l’amour est la seule chose qui soit, aux yeux du Saint-Esprit le péché est une erreur à corriger plutôt qu’un mal à punir. Notre sentiment d’insuffisance, de faiblesse et d’incomplétude vient de notre énorme investissement dans le “principe de manque” qui gouverne le monde entier des illusions. De ce point de vue, nous recherchons en autrui ce que nous ressentons comme un manque en nous-mêmes. Nous < aimons> autrui pour obtenir nous-mêmes quelque chose. C’est cela, en fait, qui passe pour de l’amour dans le monde du rêve. Il n’y a pas de plus grande erreur, car l’amour est incapable de demander quoi que ce soit.
Seuls les esprits peuvent réellement se joindre, l’homme et la femme ne sauraient séparer ce que Dieu/Déesse a joint. Toutefois, c’est uniquement au niveau de l’Esprit du Christ que l’union véritable est possible, et n’a, de fait, jamais été perdue. Le “petit moi” cherche à se grandir par l’approbation extérieure, les possessions extérieures et l”amour’ extérieur. Le Soi que Dieu/Déesse a créé n’a besoin de rien. Il est à jamais complet, en sécurité, aimé et aimant. Il cherche à partager plutôt qu’à obtenir; à étendre plutôt qu’à projeter. Il n’a pas de besoins et il veut se joindre aux autres dans la conscience mutuelle de leur abondance.
Les relations particulières du monde sont destructrices, égoïste et puérilement égocentriques. Pourtant, confiées au Saint-Esprit, ces relations peuvent devenir ce qu’il y a de plus saint sur terre____les miracles qui indiquent la voie du retour au Ciel. Le monde utilise ses relations particulières comme arme ultime d’exclusion et une démonstration de séparation. Le Saint-Esprit les transforme en de parfaites leçons de pardon et d’éveil du rêve. Chacune est une occasion de laisser les perceptions être guéries et les erreurs être corrigées. Chacune constitue une autre chance de se pardonner à soi-même en pardonnant à l’autre. Et chacune devient encore une autre invitation au Saint-Esprit et au souvenir de Dieu/Déesse.
extrait d’Un Cours en miracle
avec amour
Namhâ