La séparation et l’expiation

L'Éveil du Rêve

La séparation et l’expiation

I. Les origines de la séparation

S’étendre est un aspect fondamental de Dieu qu’il a donné à Son Fils. Dans la création, Dieu S’étendit Lui-même à Ses créations et les imprégna de la même Volonté aimante de créer. Tu n’as pas seulement été pleinement créé mais tu as aussi été créé parfait. Il n’y a aucun vide en toi. À cause de ta ressemblance avec ton Créateur, tu es créateur. Aucun enfant de Dieu ne peut perdre cette aptitude parce qu’elle est inhérente à ce qu’il est, mais il peut en user de manière inappropriée en projetant. Il y a projection, ou usage inapproprié de l’extension, lorsque tu crois qu’il existe en toi un vide ou un manque et que tu peux le combler avec tes propres idées au lieu de la vérité. Ce processus comprend les étapes suivantes :


Premièrement, tu crois que ce que Dieu a créé peut être changé par ton propre esprit.


Deuxièmement, tu crois que ce qui est parfait peut être rendu imparfait ou en manque.


Troisièmement, tu crois que tu peux distordre les créations de Dieu, y compris toi.


Quatrièmement, tu crois que tu peux te créer toi-même et qu’il t’appartient de diriger ta propre création.


Ces distorsions connexes représentent une image de ce qui s’est en fait passé durant la séparation, ou le «détour dans la peur». Rien de cela n’existait avant la séparation ni n’existe maintenant, de fait. Tout ce que Dieu a créé est comme Lui. L’extension, telle qu’entreprise par Dieu, est semblable au rayonnement intérieur que les enfants du Père héritent de Lui. Sa source réelle est interne. Cela est aussi vrai du Fils que du Père. En ce sens la création inclut à la fois la création du Fils par Dieu et les créations du Fils quand son esprit est guéri. Cela requiert que Dieu dote Son Fils d’une libre volonté, parce que toute création aimante est donnée librement en une seule ligne continue dont tous les aspects sont du même ordre.

La pomme
La pomme


Le jardin d’Éden, ou la condition d’avant la séparation, était un état d’esprit dans lequel il n’y avait aucun besoin. Quand Adam prêta l’oreille aux «mensonges du serpent», tout ce qu’il entendit était faux. Tu n’es pas obligé de continuer à croire ce qui n’est pas vrai à moins que tu ne choisisses de le faire. Tout cela peut littéralement disparaître en un clin d’oeil parce qu’il s’agit simplement d’une malperception. Ce qui se voit en rêve semble très réel. Or la Bible dit qu’un profond sommeil tomba sur Adam, mais nulle part il n’est fait mention de son réveil. Le monde n’a pas encore fait l’expérience d’une renaissance ou d’un réveil global. Une telle renaissance est impossible tant que tu continues à projeter ou à malcréer. Toutefois, il reste encore en toi le potentiel d’étendre, comme Dieu étendit Son Pur-Esprit à toi. En réalité c’est ton seul choix, car ta libre volonté t’a été donnée pour ta joie dans la création du parfait.


En définitive, toute peur peut se réduire à cette malperception fondamentale selon laquelle tu es capable d’usurper la puissance de Dieu. Bien sûr, tu ne peux pas et tu n’as jamais été capable de le faire. Voilà la base réelle de ton évasion de la peur. L’évasion est amenée par ton acceptation de l’Expiation, qui te permet de te rendre compte que tes erreurs ne se sont jamais réellement produites. C’est seulement après que le profond sommeil fut tombé sur Adam qu’il put faire des cauchemars. Si une lumière est allumée soudainement pendant que quelqu’un fait un rêve apeurant, il se peut tout d’abord qu’il interprète la lumière comme faisant partie de son rêve et qu’il en ait peur. Au réveil, toutefois, la lumière est correctement perçue comme étant sa délivrance du rêve, auquel plus aucune réalité n’est alors accordée. Cette délivrance ne dépend pas des illusions. La connaissance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre.


Quels que soient les mensonges auxquels tu peux croire, le miracle ne s’en soucie pas, qui peut tous les guérir avec la même facilité. Il ne fait pas de distinction entre les malperceptions. Son seul souci est de distinguer entre la vérité d’une part et l’erreur d’autre part. Certains miracles peuvent sembler être plus immenses que d’autres. Mais souviens-toi du premier principe de ce cours : il n’y a pas d’ordre de difficulté dans les miracles. En réalité tu es parfaitement inaffecté par toutes les expressions du manque d’amour. Celles-ci peuvent être de toi comme d’autrui, de toi envers autrui ou d’autrui envers toi. La paix est un attribut en toi. Tu ne peux pas la trouver au-dehors. La maladie est une forme de quête extérieure. La santé est la paix intérieure. Elle te permet de rester inébranlé face au manque d’amour venant du dehors et capable, par ton acceptation des miracles, de corriger les conditions qui procèdent du manque d’amour en autrui.

Merci!

Namhâ