IV. Le don de la liberté

L'Éveil du Rêve

IV. Le don de la liberté

Si la Volonté de Dieu pour toi est la paix et la joie complètes, et si tu ne ressens pas uniquement cela, ce doit être que tu refuses de reconnaître Sa Volonté. Sa Volonté ne vacille pas, étant à jamais inchangeable. Quand tu n’es pas en paix, ça ne peut être que parce que tu ne crois pas que tu es en Lui. Or Il est Tout en tous. Sa paix est complète, et tu dois y être inclus. Ses lois te gouvernent parce qu’elles gouvernent tout. Tu ne peux pas t’exempter de Ses lois, bien que tu puisses leur désobéir. Or si tu le fais, et seulement si tu le fais, tu te sentiras seul et impuissant, parce que tu te nies tout à toi-même.


Je suis venu comme une lumière dans un monde qui se nie tout à lui-même. Il fait cela simplement en se dissociant de tout. Il est donc une illusion d’isolement, maintenue par la peur de cette même solitude qui est son illusion. J’ai dit que j’étais avec toi tous les jours jusqu’à la fin du monde. C’est pourquoi je suis la lumière du monde. Si je suis avec toi dans la solitude du monde, la solitude n’est plus. Tu ne peux pas maintenir l’illusion de solitude si tu n’es pas seul. Mon but, donc, est encore de vaincre le monde. Je ne l’attaque pas, mais ma lumière doit le dissiper à cause de ce qu’il est. La lumière n’attaque pas les ténèbres, mais elle les dissipe. Si ma lumière t’accompagne partout, tu les dissipes avec moi. La lumière devient nôtre, et tu ne peux pas plus demeurer dans les ténèbres que les ténèbres ne peuvent demeurer là où tu vas. La mémoire de moi, c’est la mémoire de toi-même et de Celui Qui m’a envoyé à toi.


Tu étais dans les ténèbres jusqu’à ce que la Volonté de Dieu fut faite complètement par n’importe quelle partie de la Filialité. Quand cela fut fait, elle était accomplie parfaitement par tous. Comment, autrement, pourrait-elle être parfaitement accomplie? Ma mission était simplement d’unir la volonté de la Filialité à la Volonté du Père en ayant moi-même conscience de la Volonté du Père. C’est cette conscience que je suis venu te donner, et la difficulté que tu as à l’accepter est le problème de ce monde. Le salut est de le dissiper, et en ce sens je suis le salut du monde. Le monde doit donc me mépriser et me rejeter, parce que le monde est la croyance que l’amour est impossible. Si tu acceptes le fait que je suis avec toi, tu nies le monde et tu acceptes Dieu. Ma volonté est la Sienne; et ta décision de m’entendre est la décision d’entendre Sa Voix et de demeurer en Sa Volonté. Comme Dieu m’a envoyé à toi, ainsi je t’enverrai aux autres. Et j’irai à eux avec toi, afin que nous puissions leur enseigner la paix et l’union.


Ne penses-tu pas que le monde a besoin de paix autant que toi? Ne veux-tu pas la lui donner autant que tu veux la recevoir? Car sinon, tu ne la recevras pas. Si tu veux l’avoir de moi, tu dois la donner. La guérison ne vient de personne d’autre. Tu dois accepter d’être guidé de l’intérieur. Tu dois vouloir être guidé ou bien cela ne signifiera rien pour toi. C’est pourquoi la guérison est une entreprise qui repose sur la collaboration. Je peux te dire quoi faire, mais tu dois collaborer en croyant que je connais ce que tu devrais faire. Alors seulement ton esprit choisira de me suivre. Sans ce choix tu ne pourrais pas être guéri parce que tu auras décidé de rejeter la guérison, et ce rejet de ma décision pour toi rend la guérison impossible.


La guérison reflète notre volonté conjointe. Cela devient évident quand tu considères à quoi sert la guérison. La guérison est la façon dont la séparation est vaincue. La séparation est vaincue par l’union. Elle ne peut pas être vaincue en se séparant. La décision de s’unir doit être sans équivoque, sinon l’esprit lui-même est divisé et non entier. Ton esprit est le moyen par lequel tu détermines ta propre condition, parce que l’esprit est le mécanisme de la décision. C’est le pouvoir par lequel tu te sépares ou te joins, et ressens conséquemment la douleur ou la joie. Ma décision ne peut pas vaincre la tienne, parce que la tienne est aussi puissante que la mienne. Si elle ne l’était pas, les Fils de Dieu seraient inégaux. Toutes choses sont possibles par notre décision conjointe, mais la mienne seule ne peut pas t’aider. Ta volonté est aussi libre que la mienne, et Dieu Lui-même n’irait pas à son encontre. Je ne peux pas vouloir ce que Dieu ne veut pas. Je peux offrir ma force pour rendre la tienne invincible, mais je ne peux pas m’opposer à ta décision sans lui faire concurrence et violer ainsi la Volonté de Dieu pour toi.


Rien de ce que Dieu a créé ne peut s’opposer à ta décision, comme rien de ce que Dieu a créé ne peut s’opposer à Sa Volonté. Dieu a donné à ta volonté sa puissance, et je ne peux que la reconnaître en l’honneur de la Sienne. Si tu veux être comme moi, je t’aiderai, connaissant que nous sommes pareils. Si tu veux être différent, j’attendrai jusqu’à ce que tu changes d’esprit. Je peux t’enseigner, mais toi seul peux choisir d’écouter mon enseignement. Comment pourrait-il en être autrement, si le Royaume de Dieu est liberté ? La liberté ne peut pas être apprise par la tyrannie de quelque sorte que ce soit; et la parfaite égalité de tous les Fils de Dieu ne peut pas être reconnue par la domination d’un esprit sur un autre. Les Fils de Dieu sont égaux en volonté, tous étant la Volonté du Père. Cela est la seule leçon que je suis venu enseigner.


Si ta volonté n’était pas la mienne, elle ne serait pas Celle de notre Père. Cela signifierait que tu as emprisonné la tienne et que tu ne l’as pas laissée être libre. De toi-même tu ne peux rien faire, parce que de toi-même tu n’es rien. Je ne suis rien sans le Père et tu n’es rien sans moi, parce qu’en niant le Père tu te nies toi-même. Je me souviendrai toujours de toi, et dans ma mémoire de toi réside ta mémoire de toi-même. Dans notre mémoire l’un de l’autre réside notre mémoire de Dieu. Et dans cette mémoire réside ta liberté parce que ta liberté est en Lui. Joins-toi donc à moi en louange de Lui et de toi qu’il a créé. C’est le don de gratitude que nous Lui faisons et qu’il partagera avec toutes Ses créations, à qui Il donne également tout ce qui est acceptable pour Lui. Parce que c’est acceptable pour Lui, c’est le don de la liberté, qui est Sa Volonté pour tous Ses Fils. En offrant la liberté, tu seras libre.


Etant la re-connaissance de ce qu’ils sont et de ce qu’il est, la liberté est le seul don que tu puisses faire aux Fils de Dieu. La liberté est création, parce qu’elle est amour. Celui que tu cherches à emprisonner, tu ne l’aimes pas. Par conséquent, quand tu cherches à emprisonner qui que ce soit, y compris toi, tu ne l’aimes pas et tu ne peux pas t’identifier à lui. Quand tu t’emprisonnes toi-même, tu perds de vue ta véritable identification avec moi et avec le Père. Ton identification est avec le Père et avec le Fils. Ce ne peut pas être avec l’Un sans l’Autre. Si tu fais partie de l’Un, tu dois faire partie de l’Autre, parce qu’ils sont Un. La Sainte Trinité est sainte parce qu’Elle est Une. Si tu t’exclus toi-même de cette union, tu perçois la Sainte Trinité comme séparée. Tu dois Y être inclus, parce qu’Elle est tout. À moins que tu n’Y prennes ta place et ne remplisses ta fonction comme partie d’Elle, la Sainte Trinité est aussi dépouillée que toi. Aucune partie d’Elle ne peut être emprisonnée si Sa vérité doit être connue.

Merci!

Namhâ

 

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