A. Principes particuliers des faiseurs de miracles

L'Éveil du Rêve

A. Principes particuliers des faiseurs de miracles

(1) Le miracle abolit le besoin de préoccupations d’ordre inférieur. Comme c’est un intervalle de temps hors du temps, les considérations ordinaires de temps et d’espace ne s’appliquent pas. Quand tu fais un miracle, j’arrange à la fois l’espace et le temps pour qu’ils s’y ajustent.
(2) Il est essentiel de faire clairement la distinction entre ce qui est créé et ce qui est fait. Toutes les formes de guérison reposent sur cette correction fondamentale dans la perception des niveaux.
(3) Ne confonds jamais justesse d’esprit et fausseté d’esprit. Répondre à toute forme d’erreur par n’importe quoi, sauf un désir de guérir, est une expression de cette confusion.
(4) Le miracle est toujours un déni de cette erreur et une affirmation de la vérité. Seule la justesse d’esprit peut corriger d’une façon qui ait quelque effet réel. D’une manière pragmatique, ce qui n’a pas d’effet réel n’a pas d’existence réelle. Son effet, donc, est le vide. Étant sans contenu substantiel, il se prête à la projection.
(5) Le miracle a un pouvoir d’ajustement des niveaux qui induit la juste perception pour la guérison. Tant que cela ne s’est pas produit, il n’est pas possible de comprendre la guérison. Le pardon est un geste vide à moins qu’il n’entraîne la correction. Sans elle il ne fait essentiellement que juger, plutôt que de guérir.
(6) Le pardon accordé dans un esprit de miracle n’est que correction. Il ne contient absolument aucun élément de jugement. La phrase : «Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font» n’évalue aucunement ce qu’ils font. C’est un appel à Dieu pour qu’il guérisse leurs esprits. Il n’est pas fait mention des conséquences de l’erreur. Cela n’importe pas.
(7) L’injonction : « Soyez du même esprit» signifie que l’esprit est prêt pour la révélation. Ma requête : « Faites ceci en mémoire de moi» est un appel à la coopération des faiseurs de miracles. Les deux énoncés ne sont pas dans le même ordre de réalité. Seul le second comporte une conscience du temps, puisque se souvenir rappelle le passé dans le présent. Le temps est sous ma direction, mais l’intemporel appartient à Dieu. Dans le temps nous existons les uns pour et avec les autres. Dans l’intemporel nous coexistons avec Dieu.
(8) Tu peux faire beaucoup pour ta propre guérison et pour celle d’autrui si, dans une situation qui demande de l’aide, tu y penses ainsi :


Je ne suis ici que pour aider véritablement
Je suis ici pour représenter Celui Qui m’a envoyé.
je n’ai à m’inquiéter ni de ce que je dirai ni de ce que
je ferai, car Celui Qui m’a envoyé va me diriger.
Je suis content d’être là où Il souhaite que je sois,
connaissant qu’il y va avec moi.
Je serai guéri en Le laissant m’enseigner à guérir.

Merci!

Namhâ