II. La réponse à la prière

L'Éveil du Rêve

II. La réponse à la prière

Quiconque a jamais essayé d’utiliser la prière pour demander quelque chose a fait l’expérience de ce qui paraît être un échec. Cela est vrai non seulement en rapport avec des choses concrètes qui pourraient s’avérer nuisibles, mais en rapport aussi avec des requêtes qui concordent parfaitement avec ce cours. Ces dernières en particulier pourraient être interprétées à tort comme la «preuve» que le cours ne pense pas ce qu’il dit. Tu dois te souvenir, toutefois, que le cours affirme à maintes reprises que son but est l’évasion hors de la peur.


Supposons, donc, que ce que tu demandes au Saint-Esprit est ce que tu veux réellement, mais que tu en as encore peur. Si cela était le cas, en l’atteignant, ce ne serait plus ce que tu veux. C’est pourquoi certaines formes concrètes de guérison ne sont pas accomplies, même quand l’état de guérison l’est. Il se peut qu’un individu demande la guérison corporelle parce qu’il a peur du mal physique. En même temps, s’il était guéri physiquement, la menace pour son système de pensée pourrait être considérablement plus apeurante que son expression physique. Dans ce cas, ce qu’il demande n’est pas réellement la délivrance de la peur mais l’enlèvement d’un symptôme qu’il a lui-même choisi. Cette requête, donc, n’est pas du tout une requête de guérison.


La Bible souligne que toute prière est exaucée, et cela est certes vrai. Le fait même que tu aies demandé quoi que ce soit au Saint- Esprit t’assure une réponse. Or il est également certain que nulle réponse donnée par Lui ne pourrait jamais augmenter la peur. Il est possible que Sa réponse ne soit pas entendue. Il est impossible, toutefois, qu’elle soit perdue. Il y a de nombreuses réponses que tu as déjà reçues mais que tu n’as pas encore entendues. Je t’assure qu’elles t’attendent.

Si tu veux connaître que tes prières sont exaucées, ne doute jamais d’un Fils de Dieu. Ne doute pas de lui et ne le confonds pas, car ta foi en lui est ta foi en toi-même. Si tu veux connaître Dieu et Sa Réponse, crois en moi dont la foi en toi est inébranlable. Peux-tu demander véritablement au Saint-Esprit et douter de ton frère ? Crois que ses paroles sont vraies à cause de la vérité qui est en lui. Tu t’uniras à la vérité en lui, et ses paroles seront vraies. Comme tu l’entends, tu m’entendras. Écouter la vérité, c’est pour toi la seule façon maintenant de pouvoir l’entendre, et enfin de la connaître.


Le message que ton frère te donne dépend de toi. Que te dit-il? Que voudrais-tu qu’il te dise? Ce que tu décides à son sujet détermine le message que tu reçois. Souviens-toi que le Saint- Esprit est en lui et que Sa Voix te parle par lui. Que peut te dire un frère si saint, sauf la vérité? Mais l’écoutes-tu? Il se peut que ton frère ne connaisse pas qui il est, mais il y a dans son esprit une lumière qui connaît. Cette lumière peut luire dans le tien, revêtant ses paroles de vérité et te rendant apte à les entendre. Ses
paroles sont la réponse que le Saint-Esprit te donne. Ta foi en lui est-elle assez forte pour te permettre d’entendre ?


Tu ne peux pas plus prier pour toi seul que tu ne peux trouver la joie pour toi seul. La prière est une ré-affirmation de l’inclusion, dirigée par le Saint-Esprit selon les lois de Dieu. Le salut est de ton frère. Le Saint-Esprit S’étend de ton esprit au sien, et te répond. Tu ne peux pas entendre la Voix pour Dieu en toi seul, parce que tu n’es pas seul. Et Sa réponse est seulement pour ce que tu es. Tu ne connaîtras pas la confiance que j’ai en toi à moins que tu ne l’étendes. Tu ne te fieras pas à la direction du Saint- Esprit ni ne croiras qu’elle est pour toi à moins de l’entendre en autrui. Elle doit être pour ton frère parce qu‘elle est pour toi. Dieu aurait-Il créé une Voix pour toi tout seul? Pourrais-tu entendre Sa réponse, sauf comme Il répond à tous les Fils de Dieu? Entends ton frère dire ce que tu voudrais que je t’entende dire, car tu ne voudrais pas que je sois trompé.


Je t’aime pour la vérité en toi, comme Dieu t’aime. Tes tromperies te trompent peut-être, toi, mais elles ne peuvent pas me tromper. Connaissant ce que tu es, je ne peux pas douter de toi. Je n’entends que le Saint-Esprit en toi, Qui me parle par toi. Si tu veux m’entendre, entends mes frères en qui parle la Voix pour Dieu. La réponse à toutes les prières se trouve en eux. Tu auras ta réponse comme tu l’entendras en chacun. N’écoute rien d’autre ou tu n’entendras pas véritablement.


Crois en tes frères parce que je crois en toi, et tu apprendras que ma croyance en toi est justifiée. Crois en moi en croyant en eux, pour l’amour de ce que Dieu leur a donné. Ils te répondront si tu apprends à ne leur demander que la vérité. Ne demande pas d’être béni sans les bénir, car c’est la seule façon pour toi d’apprendre combien tu es béni. En suivant cette voie, tu cherches la vérité en toi. Ce n’est pas aller au-delà de toi-même mais vers toi-même. N’entends que la Réponse de Dieu en Ses Fils et tu auras ta réponse.


Ne pas croire, c’est se ranger contre ou attaquer. Croire, c’est accepter et se ranger avec. Croire, ce n’est pas être crédule mais accepter et apprécier. Ce que tu ne crois pas, tu ne l’apprécies pas, et tu ne peux pas être reconnaissant de ce à quoi tu n’accordes pas de valeur. Il y a un prix que tu paieras pour le jugement, parce que le jugement est la fixation d’un prix. Et comme tu le fixes, tu le paieras.


Si payer est assimilé à obtenir, tu fixeras le prix bas tout en demandant beaucoup en retour. Tu auras oublié, toutefois, que fixer un prix c’est accorder de la valeur, de sorte que ce qui vient en retour est proportionnel à ton jugement de valeur. Si payer est associé à donner, cela ne peut pas être perçu comme une perte, et la relation de réciprocité entre donner et recevoir sera reconnue. Ainsi le prix fixé sera élevé, à cause de la valeur de ce qui vient en retour. Puisque le prix pour obtenir est de perdre de vue la valeur, il est inévitable que tu n’accorderas pas de valeur à ce que tu reçois. Ne lui accordant que peu de valeur, tu ne l’apprécieras pas et tu ne le voudras pas.


N’oublie jamais, donc, que tu fixes la valeur de ce que tu reçois, et tu en fixes le prix par ce que tu donnes. Croire qu’il est possible d’obtenir beaucoup pour peu, c’est croire que tu peux marchander avec Dieu. Les lois de Dieu sont toujours équitables et parfaitement cohérentes. En donnant, tu reçois. Mais recevoir, c’est accepter et non obtenir. Il est impossible de ne pas avoir, mais il est possible de ne pas connaître que tu as. La re-connaissance d’avoir, c’est le désir de donner, et c’est seulement par ce désir que tu peux reconnaître ce que tu as. Par conséquent, ce que tu donnes est la valeur que tu accordes à ce que tu as, étant l’exacte mesure de la valeur que tu lui accordes. Et cela, en retour, est la mesure de combien tu le veux.


Tu ne peux demander au Saint-Esprit, donc, qu’en Lui donnant, et tu ne peux Lui donner que là où tu Le reconnais. Si tu Le reconnais en chacun, considère combien tu Lui demanderas et combien tu recevras. Il ne te niera rien parce que tu ne Lui as rien nié; ainsi tu peux tout partager. Voilà la façon, et la seule façon, d’avoir Sa réponse, parce que Sa réponse est tout ce que tu peux demander et vouloir. Donc dis à chacun :


Parce que je veux me connaître moi-même,
je te vois comme le Fils de Dieu et mon frère.

Merci!

Namhâ