GUÉRISON ET ENTIÈRETÉ

L'Éveil du Rêve

GUÉRISON ET ENTIÈRETÉ

INTRODUCTION


Guérir, c’est rendre heureux. Je t’ai dit de penser au nombre d’occasions que tu as eues de te réjouir, et au nombre de celles que tu as refusées. Ce qui revient à dire que tu as refusé de te guérir. La lumière qui t’appartient, c’est la lumière de la joie. Le rayonnement n’est pas associé au chagrin. La joie appelle un désir intégrant de la partager et favorise l’impulsion naturelle de l’esprit à répondre en ne faisant qu’un. Ceux qui essaient de guérir sans être eux-mêmes entièrement joyeux appellent en même temps toutes sortes de réponses, privant ainsi les autres de la joie de répondre de tout coeur.


Pour être de tout coeur, tu dois être heureux. Si la peur et l’amour ne peuvent coexister, et s’il est impossible d’être entièrement apeuré et de rester vivant, le seul état entier possible est celui de l’amour. Il n’y a pas de différence entre l’amour et la joie. Par conséquent, le seul état entier possible est l’état entièrement joyeux. Guérir ou rendre joyeux, c’est donc la même chose qu’intégrer ou rendre un. C’est pourquoi peu importe à quelle partie ou par quelle partie de la Filialité la guérison est offerte. Chaque partie en bénéficie et en bénéficie également.


Tu es béni par chaque pensée bienfaisante de n’importe lequel de tes frères où qu’il soit. Tu devrais vouloir les bénir en retour, par gratitude. Tu n’as pas besoin de les connaître individuellement, ni eux de te connaître. La lumière est si forte qu’elle rayonne de par la Filialité, rendant grâce au Père de faire rayonner Sa joie sur elle. Seuls les saints enfants de Dieu sont des canaux dignes de Sa belle joie, parce qu’eux seuls sont assez beaux pour la garder en la partageant. Il est impossible pour un enfant de Dieu d’aimer son prochain, sauf comme lui-même. C’est pourquoi la prière du guérisseur est :


Que je connaisse ce frère comme je me connais moi-même.

Merci!

Namhâ